Intérimaires au féminin

Actualité
lun 05/12/2022 - 16:43
Partager
Un intérimaire sur quatre est une femme. Selon l’observatoire de l’intérim et du recrutement, les femmes entrent dans l’intérim en moyenne pour la 1ère fois à 26 ans. Elles y ont recours pendant 8 ans. Nous sommes allés à leur rencontre pour savoir ce qui les motivait dans l’intérim.

 

Selon l’observatoire de l’intérim, la plupart des femmes interrogées (64%) font le choix de l’intérim pour accéder rapidement à un emploi. Ensuite, entrent en ligne de compte la rémunération, le rythme de travail et la nature des postes.

Alizé, 32 ans, face à plus de choix

Alizé a choisi l’intérim pour augmenter ses chances de trouver un emploi. Une fois son bac de marketing en poche, elle n’a pas réussi à trouver un travail rapidement. Alors, plutôt que de continuer à envoyer des candidatures spontanées qui n‘aboutissaient pas, elle s’est inscrite dans des agences d’intérim pour “avoir plus de touches”. Une décision qu’elle recommande autour d’elle.

 

Virginie, 44 ans, multidisciplinaire

C’est la diversité de métiers offerte par l’intérim qui a séduit Virginie. Elle a commencé à travailler comme agent d’entretien, mais elle voulait découvrir d’autres métiers. Grâce à l'intérim, elle ne se sent pas limitée à une seule spécialisation. Depuis, Virginie a changé de secteur et travaille dans l’agroalimentaire. Elle adore ce qu’elle fait, car elle en apprend tous les jours. En usine, elle a été formée à plusieurs postes, qu’il s’agisse des fonctions de rotation, de prise de température, ou encore, de montage et de démontage de certaines machines. Elle a aussi appris à manipuler des palettes. Un travail d’homme ? Non, répond-elle, les femmes peuvent très bien le faire aussi. Virginie souhaite aujourd’hui approfondir son expérience dans l’agroalimentaire, mais elle pense déjà à la prochaine étape de sa carrière professionnelle. Elle aimerait suivre une formation d’auxiliaire de vie et continuer dans l’intérim avec ce métier.

 

Aline, 35 ans, maman flexible

Intérimaire depuis 12 ans dans la restauration, Aline apprécie particulièrement la souplesse du secteur intérimaire. Maman solo, cette formule de travail lui permet de respirer en cas de besoin entre deux missions. Si son enfant en bas âge est malade et si elle n’est pas en mission, elle peut simplement décider de ne pas en commencer une nouvelle jusqu’à ce qu’il soit guéri. Et si malgré tout, son enfant tombe malade pendant une mission, elle compte sur le crédit de 80 heures de garde d’enfant dont elle bénéficie grâce au FASTT. SOS Garde d’enfant était d’ailleurs le 2ème service du FASTT le plus utilisé en 2019 par les femmes intérimaires (34,18%), après le financement d’un projet (43,3%) et avant SOS location de véhicule (22,9%).

 

Marine, 26 ans, aventurière

Marine s’est d’abord lancée dans l’intérim pour pouvoir prendre son envol et quitter le nid familial. Une fois son CAP de pâtisserie en poche, elle a voulu subvenir rapidement à ses propres besoins. L’intérim s’est imposé comme une bonne solution dans l’immédiat. Cela fait maintenant près de 8 ans qu’elle est intérimaire, car elle y a trouvé plusieurs avantages. D’abord, parce qu’elle a le goût de l'aventure. Elle déménage facilement pour obtenir une nouvelle mission. Elle s’installe dans les départements où il y a du travail, que ce soit la Saône-et-Loire, la Côte d’Or, l’Ain ou encore l‘Hérault. Ensuite, l’intérim paye assez bien. Certains mois travaillés à temps plein lui permettent de mettre de l’argent de côté.  

 

Céline, 40 ans, en quête de diversité

Il y a 14 ans, alors qu’elle était jeune diplômée et que ses candidatures ne recevaient pas de réponse, Céline s’est lancée dans l’intérim comme aide-soignante. Le principe lui a convenu, elle a eu des missions régulières. Et ce qui lui a particulièrement plu, c’est la possibilité de diversifier ses expériences professionnelles. Elle a travaillé en clinique, en maison de retraite, … De plus, maman solo, cela lui permet aussi de jongler plus facilement entre les deux tableaux, familial et professionnel.