
CRISE DU COVID 19 : quel impact sur l’intérim ?
L'activité intérimaire touchée de plein fouet lors du premier confinement
Le secteur du travail temporaire a connu une chute vertigineuse pendant le premier confinement, qui enregistrait en avril, une diminution de 61% des heures de mission de travail temporaire.
Une période marquée par un gel des recrutements et par l’interruption de nombreuses missions en cours. 50% des intérimaires ont ainsi vu leurs missions interrompues pendant ce premier confinement. Le secteur du BTP a été le plus touché avec plus de 80% de baisse d’activité. Et même si d’autres secteurs ont mieux résisté tels que l’industrie, le commerce et les services, ils ont tout de même été très fortement impactés avec une diminution de 50% de leur activité.
Des perspectives d’amélioration plus favorables lors du deuxième confinement
Selon les derniers indicateurs publiés le 25 novembre 2020, le marché de l'intérim résiste bien compte tenu de la période. Chaque mois, l'écart du nombre de missions d'intérim par rapport à 2019 se réduit. A fin octobre, la baisse du nombre de missions n'est seulement que de 10% par rapport à octobre 2019.
Les métiers du transport et de la logistique sont fortement mobilisés en cette période et sont même en progression par rapport à 2019. Les autres secteurs (industrie, tertiaire et BTP) sont en baisse par rapport à 2019 mais s'améliorent chaque mois.
Il faut néanmoins rester prudent et attendre les prochaines évolutions qui prendront en compte les effets du re-confinement intervenu début novembre puis du déconfinement depuis le 15 décembre.