
Témoignage : Ingrid a bénéficié du Contrat d’Alternance de Reconversion (CAR)
Ingrid affiche un parcours qui l'a conduite à réaliser des missions variées « d’hôtesse d'accueil à responsable d'équipe. Je faisais aussi beaucoup de manutention, j'ai été conductrice de ligne, j'ai travaillé pour des entreprises qui font de la protéine pour les pharmacies, etc. J'ai eu une multitude de casquettes. ».
Cependant, Ingrid s’est orientée vers le Contrat d’Alternance de Reconversion à cause d’une maladie professionnelle, contractée « suite à divers emplois qui demandaient beaucoup d'efforts physiques et manuels ».
Elle nous résume brièvement les différentes démarches : « Je m’y suis prise de la façon suivante : je suis allée vers mon entreprise, en allant voir le service handicap et en lui exposant ma situation. On est passé par la médecine du travail […] qui a fait les constatations comme quoi je ne pouvais plus faire un travail physique et manuel. »
Via le service SOS accident du travail, une assistante sociale du FASTT l’a ensuite contactée pour en savoir plus et valider l’éligibilité de son projet « Elle m'a dit ensuite que je rentrais bien dans le cursus du FASTT ».
Après avoir reçu l’attestation d’éligibilité du FASTT, le conseiller de son agence d’emploi a « cherché dans les alentours les écoles qui correspondaient à ce que je voulais faire. Il a trouvé à Tournon. Là, j'ai dû passer un petit test, et c'est grâce à ce test que j'ai pu rentrer dans cette formation. ».
Elle entame alors son parcours au mois de février « C'est une formation sur dix mois qui me prépare au titre de gestionnaire de paie, c'est-à-dire à un niveau bac+2 ». Un nouveau domaine passionnant pour Ingrid : « ça m'a fait découvrir un autre secteur d'activité qui n'a rien à voir avec celui que je faisais avant ».
Une formation riche avec « de la veille sociale au niveau de la législation […], du droit du travail, on a de l'organisation, on a de la bureautique... » qui mobilise de nombreuses compétences comme « savoir lire des fiches de paie et savoir les expliquer aux salariés, savoir calculer des congés payés, des indemnités journalières de sécurité sociale... ».
« C'est un tournant, un virage à 180, mais voilà, c'est bien, ça vous nourrit. » commente Ingrid sur ce changement de vie permis grâce au CAR. « Ça permet de financer votre formation. C'est un organisme qui finance les formations pour lesquelles mon employeur cotise chaque année ».
Son conseil aux intérimaires qui pourraient bénéficier du CAR ? « Qu'ils ne lâchent pas l'affaire ! »
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